Dragage de la rivière Lot

D16 CONTRE
Sécuriser la navigation sur le Lot, quand on mesure l’attractivité d’une telle activité pour le département et la ville de Cahors, on ne peut que s’en féliciter. M. Simon, comme vous le dites, 3 M d’€ de CA annuel et 40 emplois pèsent bien entendu dans la balance. Néanmoins, une étude de l’Agence de l’eau Adour-Garonne, établissement public du ministère du développement durable, met en évidence les risques d’extraction de cadmium, contamination dans les années 80 probablement due à l’activité de l’Union minière de Viviez dans l’Aveyron, cadmium substance dangereuse et toxique pour les écosystèmes et pour l’Homme, dernier maillon de la chaîne trophique. L’Agence estime que les techniques de maintien sur place par confinement, traitement biologique par micro-organismes,  valorisation (type épandages, BTP, remblais) ou mise en dépôt aquatique (fosses dans le lit du cours d’eau) s’avèrent inadaptés aux matériaux sédimentaires du Lot. La solution la moins pire serait un dépôt en terre, non confiné, à condition d’avoir décontaminé l’ensemble. Au final, la destination la plus adaptée serait l’acheminement vers un centre d’enfouissement technique de classe 1 ou 2 (déchets dangereux). L’opération d’extraction, hydraulique ou mécanique, n’est pas bien coûteuse, en comparaison du coût relatif au traitement de déchets toxiques.
Autre pollution datant de la même époque : Celle par les radio-nucléides. La catastrophe de TCHERNOBYL a déposé des déchets radioactifs sur tout notre territoire.

Ma question est la suivante : Le volet protection de l’environnement et prévention des risques liés à l’extraction du cadmium, a-t-il fait l’objet d’une attention particulière ? Si oui, pouvez-vous nous indiquer les mesures qui seront prises lors des opérations de dragage du Lot, attendues par nos concitoyens ?
Stephane Castang @chd

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