délibération 8 : abstention
On ne peut que se réjouir, sur le principe, de la réhabilitation de ces sanitaires, avec une ouverture 24h/24 7j/7. Cependant, deux points nous chagrinent.
Le premier, c’est le coût. Nous pensons qu’à ce prix-là, en auto-construction, hors acquisition de la parcelle, on peut se monter non-seulement des WC, mais également le reste de la maison. La Ville de Cahors, qui a raison de s’engager depuis plusieurs années dans une démarche environnementale, aurait pu étudier la possibilité d’installer des toilettes sèches. C’est ce qui se produit régulièrement lors de grands concerts, en présence de milliers d’usagers.
Le second point auquel nous nous opposons, c’est le caractère payant de l’utilisation de cet espace. D’une part, cette décision sera inefficace. A la première occasion, certains individus ne mettront pas 50 centimes pour aller uriner. A des horaires propices, il sera plus commode de faire quelques mètres pour se soulager, non pas de sa monnaie... La volonté initiale est de faire de ce lieu un espace propre et accueillant. C’est probablement le contraire qui va se produire.
D’autre part, même si la gratuité n’est pas un principe de droit public, elle traduit la dimension solidariste du service public. Alors bien entendu, s’il l’est pour l’usager, il ne l’est pas pour la collectivité des contribuables qui le finance par l’impôt. Le caractère payant résulte donc bien d’un choix politique : Faire payer l’usager ou le contribuable ? Que répondre à l’usager qui est également contribuable, qu’il paye deux fois ?
Je citerai simplement pour finir le cas de la ville de Biscarosse-plage, qui dispose du même équipement et qui est gratuit.
Le premier, c’est le coût. Nous pensons qu’à ce prix-là, en auto-construction, hors acquisition de la parcelle, on peut se monter non-seulement des WC, mais également le reste de la maison. La Ville de Cahors, qui a raison de s’engager depuis plusieurs années dans une démarche environnementale, aurait pu étudier la possibilité d’installer des toilettes sèches. C’est ce qui se produit régulièrement lors de grands concerts, en présence de milliers d’usagers.
Le second point auquel nous nous opposons, c’est le caractère payant de l’utilisation de cet espace. D’une part, cette décision sera inefficace. A la première occasion, certains individus ne mettront pas 50 centimes pour aller uriner. A des horaires propices, il sera plus commode de faire quelques mètres pour se soulager, non pas de sa monnaie... La volonté initiale est de faire de ce lieu un espace propre et accueillant. C’est probablement le contraire qui va se produire.
D’autre part, même si la gratuité n’est pas un principe de droit public, elle traduit la dimension solidariste du service public. Alors bien entendu, s’il l’est pour l’usager, il ne l’est pas pour la collectivité des contribuables qui le finance par l’impôt. Le caractère payant résulte donc bien d’un choix politique : Faire payer l’usager ou le contribuable ? Que répondre à l’usager qui est également contribuable, qu’il paye deux fois ?
Je citerai simplement pour finir le cas de la ville de Biscarosse-plage, qui dispose du même équipement et qui est gratuit.
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