Quelques éléments de réflexion : Dans la partie « contexte économique et financier », vous reprenez l’information d’une croissance supérieure à 2%. On peut toujours se satisfaire de la situation, tout dépend sur des critères de référence que l’on choisit de mettre en avant. Vous auriez également pu indiquer que, dans le même temps, les inégalités sociales continuent de se creuser. En France, les 5% les plus riches vivent 13 ans de plus que les plus modestes. Ne serait-ce que pour cette raison, les besoins réels des habitants devraient figurer parmi vos priorités. Et je ne parle pas là de projet structurant…
Localement, la précarité de nombreux ménages est bien présente et la pyramide des âges illustre le vieillissement de la population Lotoise et Cadurcienne. On voit mal comment, dans le contexte qui est le nôtre, "les ménages bénéficieraient quant à eux de revenus d’activité dynamiques" (P4).
La suppression de la TH (à ce sujet, aucune donnée chiffrée sur le pourcentage des ménages qui en sont exonérés) va accroître en réalité la dépendance des villes vis-à-vis des dotations de l’État, la compensation des produits de la taxe d’habitation étant loin d’être garantie au-delà des 3 années à venir…
Une observation enfin sur les chiffres, qui ne sont que la traduction finalement de choix et d’orientations politiques : Le ratio de solvabilité présenté en page 17 va remonter cette année (8,4 en 2017 contre 11,1 prévu en 2018, ce qui nous ramène à des niveaux comparables à ceux des exercices 2014 ou 2010 par exemple). C’est normal, de nombreux investissements sont prévus. Pourtant, si j’ai bien compris, ces données ne portent que sur le budget principal. Pouvez-vous nous indiquer quel serait, en prévisionnel, le ratio de solvabilité budget principal et budgets annexes confondus (notamment le budget locaux professionnels), véritable indicateur de l’état de santé ?
Localement, la précarité de nombreux ménages est bien présente et la pyramide des âges illustre le vieillissement de la population Lotoise et Cadurcienne. On voit mal comment, dans le contexte qui est le nôtre, "les ménages bénéficieraient quant à eux de revenus d’activité dynamiques" (P4).
La suppression de la TH (à ce sujet, aucune donnée chiffrée sur le pourcentage des ménages qui en sont exonérés) va accroître en réalité la dépendance des villes vis-à-vis des dotations de l’État, la compensation des produits de la taxe d’habitation étant loin d’être garantie au-delà des 3 années à venir…
Une observation enfin sur les chiffres, qui ne sont que la traduction finalement de choix et d’orientations politiques : Le ratio de solvabilité présenté en page 17 va remonter cette année (8,4 en 2017 contre 11,1 prévu en 2018, ce qui nous ramène à des niveaux comparables à ceux des exercices 2014 ou 2010 par exemple). C’est normal, de nombreux investissements sont prévus. Pourtant, si j’ai bien compris, ces données ne portent que sur le budget principal. Pouvez-vous nous indiquer quel serait, en prévisionnel, le ratio de solvabilité budget principal et budgets annexes confondus (notamment le budget locaux professionnels), véritable indicateur de l’état de santé ?
Stéphane Castang @chd
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire