La privatisation de la ville sert-elle l'habitant ?
A Cahors comme dans bien des villes, l'intervention du secteur privé est visible dans tous les domaines : les services publics, le logement social ou encore l'aménagement urbain et l'immobilier. Tout cela est rendu possible par les lois NOTRe et MAPTAM.
Saisissant cette opportunité, la municipalité cadurcienne a transféré les prérogatives liées au paiement du stationnement vers, et au bénéfice, d'une société privée. Auparavant, elle avait choisi d'engager des millions d'argent public sur un complexe cinéma pour une gestion privée et à présent elle ouvre au privé un appel à projet pour la construction et l'exploitation d'un projet commercial avec déclassement de foncier public, dont on ne comprend pas bien si, à terme, il deviendra ou pas propriété du privé en question.
Ces initiatives pourraient être vues comme un gage d'efficacité pour faire avancer la ville et mettre en place des méthodes plus "partenariales" en réponse à la complexité du renouvellement urbain. Mais en réalité, elles traduisent une vision libérale de la ville en ne l'envisageant que sous l'angle de la concurrence économique. Qu'en est-il de l'intérêt et des besoins des cadurciens ? Il se pourrait bien que, sans réelle information ni participation, la gestion de leur ville ne finisse par leur échapper...
Isabelle Eymes @chd
A Cahors comme dans bien des villes, l'intervention du secteur privé est visible dans tous les domaines : les services publics, le logement social ou encore l'aménagement urbain et l'immobilier. Tout cela est rendu possible par les lois NOTRe et MAPTAM.
Saisissant cette opportunité, la municipalité cadurcienne a transféré les prérogatives liées au paiement du stationnement vers, et au bénéfice, d'une société privée. Auparavant, elle avait choisi d'engager des millions d'argent public sur un complexe cinéma pour une gestion privée et à présent elle ouvre au privé un appel à projet pour la construction et l'exploitation d'un projet commercial avec déclassement de foncier public, dont on ne comprend pas bien si, à terme, il deviendra ou pas propriété du privé en question.
Ces initiatives pourraient être vues comme un gage d'efficacité pour faire avancer la ville et mettre en place des méthodes plus "partenariales" en réponse à la complexité du renouvellement urbain. Mais en réalité, elles traduisent une vision libérale de la ville en ne l'envisageant que sous l'angle de la concurrence économique. Qu'en est-il de l'intérêt et des besoins des cadurciens ? Il se pourrait bien que, sans réelle information ni participation, la gestion de leur ville ne finisse par leur échapper...
Isabelle Eymes @chd
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