La notion de démocratie, le gouvernement du peuple par le peuple, semble traverser les siècles. Le besoin pour une communauté de se retrouver, de prendre ensemble les décisions qui engagent son avenir fait partie des pratiques sociales que l'on trouve dans toutes les cultures et à toutes les époques.
Même aux périodes les plus tyranniques de l'histoire humaine, la rencontre, le regroupement de quelques individus, ont toujours été les premiers pas de la résistance.
Tous les pouvoirs de la planète ont lutté contre ces pratiques : soit en les cantonnant dans des rôles secondaires, soit comme aujourd'hui, en imposant des règles qui transforment la politique en simple farce, soit plus simplement en les exterminant.
L'accaparement de tout débat dans le spectacle moderne où ceux qui répondent aux questions sont ceux-là mêmes qui les ont posées, place l'éternel retour du projet de la démocratie réelle au centre de tous les enjeux politiques de notre temps.
C'est bien parce que face au désastre généralisé les soi-disant élites se montrent incapables de résoudre la grave crise que nous traversons, que partout le peuple, là où les conditions politiques lui sont favorables, se repose la question du mode de pouvoir et trouve en avançant et en actes les réponses... ses réponses: les assemblées populaires.
Si ce mode d'organisation populaire reste le cauchemar de toutes les oligarchies, pour le peuple du monde il est tout à la fois son but et son arme principale. Dans ces moments de la lutte de l'humanité pour sa liberté, les buts et les moyens sont confondus.
Une équipe municipale convaincue de la justesse de cet objectif doit, par tous les moyens à sa disposition, jeter les bases d'une telle démocratie réelle.
Dans le contexte actuel, force est de constater que la démocratie représentative instituée en technique de gouvernement présente à la fois des limites et des insuffisances. Les limites de la démocratie représentative sont dues à la professionnalisation du politique et à l'omniscience des "experts". La représentativité est faussée par le désintérêt des citoyens qui se traduit en abstention aux élections. Cela nous conduit à affirmer qu'une majorité obtenue à une élection municipale ne suffit pas à justifier une politique.
C'est pourquoi, sur le plan municipal qui devrait être le terrain privilégié de l'exercice de la démocratie, il y a lieu de jeter les bases réelles d'une démocratie participative ou "délibérative" et d'agir sur les moyens financiers de la commune et de leur utilisation.
Notre volonté de démocratie participative pour Cahors et le Grand Cahors nécessitera des élu-e-s de la liste « A Cahors l’humain d’abord », de prendre le temps de la concertation, du débat, de la décision, du suivi des actions et de l’information et ce, dès le début de "l'intention", de la "réflexion" municipale.
Nous proposerons donc :
- de redonner du sens à la démocratie représentative qui s'exerce au travers des élus politiques,
- d'œuvrer pour asseoir la démocratie participative ou délibérative qui s'appuie sur la participation des citoyens à la prise de décisions en instaurant un véritable débat public,
- d'agir pour la démocratie financière.
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