A la bonne vôtre !

Cahors-Mag n°88

Nouvel épisode d’eau non-potable à Cahors. Les cadurcien-ne-s qui le peuvent doivent encore se déplacer, patienter pour se procurer cette eau potable indispensable à la vie (sans parler du surcoût pour la ville).
 La faute à la météo pluvieuse, à la présence de nombreuses igues ? Pas vraiment. Ce problème récurrent est techniquement identifié, mais les choix d’investissements de la majorité se sont portés sur des sujets jugés par elle bien plus importants et ne permettent pas de le régler : Cinéma privé, démolition du corps de garde abritant le musée de la résistance, auberge de jeunesse vide ou fermée, patinoire au bilan énergétique catastrophique, Cahors-plage et son sable tout sauf écologique ! Le droit fondamental d’accéder à cette ressource en eau potable ne s’appliquerait pas à notre agglomération ?
Une unité de filtration « devrait » voir le jour en 2023, moyennant douze millions d’€. Elle sera réalisée après le transfert des compétences eau et assainissement au Grand-Cahors (loi du 3 août). La majorité peut souffler : Les dépenses non-essentielles continuent, les grands-cadurcien-ne-s paieront !
En revanche, les décisions relatives à la voie « verte » ne traînent pas. Le Grand-Figeac adhère au syndicat mixte, qui a désormais la voie dégagée pour développer ce projet coûteux. Pourtant, la loi d’orientation sur les mobilités soutenait financièrement les projets alternatifs au tout-voiture. La question du financement de la réhabilitation de la voie ferrée Cahors/Figeac/Capdenac n’en était plus une. Quel nouveau gâchis !
Stéphane Castang - @Cahors l’humain d’abord

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire