Démantèlement de la
voie ferrée Cahors-Capdenac-Figeac
Les propos de Gérard Miquel
concernant le démantèlement de la voie ferrée Cahors-Capdenac-Figeac relatés la
semaine dernière dans la presse ne peuvent rester sans commentaires de notre
part. Nos concitoyen-ne-s doivent connaître les enjeux de ce dossier, qui ne
date pas d'hier, et sur lequel un nouvel éclairage a été donné depuis l'annonce
de M. Miquel à briguer la mairie de Saint-Cirq-Lapopie. La boucle se veut
apparaître bouclée à tous les niveaux de décisions : la région, le département,
le Grand Cahors et la commune de Cahors.
C'est sans compter sur l'association de défense de la dite voie ferrée et sans compter sur les candidats de la liste "A Cahors l'humain d'abord" qui s'opposent fermement à ce projet dont l'on voit mieux à présent à qui il profitera. Nous dénonçons un projet inadapté face aux enjeux écologiques et économiques que nous avons à relever, un projet financé par de l'argent public qui profitera à quelques intérêts privés, une vision inappropriée du développement du territoire : bétonnage et gaspillage seraient ils les deux mamelles de la politique Socialiste ?
Au lieu d'investir durablement sur un bien collectif au potentiel de développement économique et environnemental sans comparaison, les politiques locaux en place préfèrent consacrer 25 M€ d'argent public (pour 16km) à condamner les voies pour y faire rouler d'hypothétiques cyclistes et un petit train touristique privé entre Cajarc et devinez où... Saint-Cirq-Lapopie bien sûr ! Force est de constater que ce projet semble servir les ambitions électorales de certains.
A l'opposé, nous portons un projet de réouverture de la ligne qui profiterait à tous.
Rappelons que notre département possède près de 700 kms de GR entretenus et balisés dont le célèbre chemin de Saint Jacques de Compostelle, voie historique comptant de nombreux monuments, sites et tronçons d'itinéraires classés au Patrimoine Mondial de l'Unesco. Ces chemins forment un maillage offrant de multiples solutions de randonnées et il y a fort à parier que les cyclistes et randonneurs préfèreront suivre ces itinéraires plutôt que de circuler sur une voie bétonnée et qui plus est enclavée, pour une grande partie. Des perspectives de développement touristique donc très limitées par rapport à l'existant, lui, inestimable.
Une moindre contribution pour le contribuable lotois
Rappelons également que le déferrement envisagé serait irréversible, rendant ainsi une reprise du trafic ferroviaire impossible alors qu'il recèle des opportunités économiques et environnementales des plus précieuses.
Nous soutenons que la réouverture de la ligne est un investissement d'avenir avec des financements (30 M€ pour les 71 kms du réseau) portés au niveau national: RFF (Réseau Ferré de France le propriétaire), la SNCF pour la réalisation des travaux, l'entretien et l'exploitation et la Région pour sa responsabilité au niveau transports TER et donc une moindre contribution pour le contribuable lotois.
L'intégralité du réseau possède un potentiel de développement touristique incomparable (et non quelques kilomètres vendus à des intérêts privés) mais permet également de créer un lien direct avec les sites industriels de Figeac en pleine expansion (mobilité de l'emploi et transport de Fret).
La réouverture de la ligne a également pour effet de réduire les coûts d'entretien des routes (près de 26000 camions et bus en moins sur nos routes) et d'améliorer considérablement la sécurité routière (du coup, le projet de la "Véloroute" de la vallée du Lot prend tout son sens).
Enfin, pour revenir à Cahors la réouverture de la ligne aux voyageurs permet de développer une offre multimodale (création d'une véritable gare routière en lien avec les dessertes ferroviaires), de désengorger en partie la ville d'un trafic automobile devenu invivable, de développer le service public et d'ancrer résolument la commune dans une démarche moderne de transition écologique et énergétique.
Nous sommes là dans un véritable enjeu d'avenir pour les générations futures, une autre vision de la société, un autre projet politique. Celles et ceux qui défendent cette vision, ceux-là sont les voix vertes.
Au lieu d'investir durablement sur un bien collectif au potentiel de développement économique et environnemental sans comparaison, les politiques locaux en place préfèrent consacrer 25 M€ d'argent public (pour 16km) à condamner les voies pour y faire rouler d'hypothétiques cyclistes et un petit train touristique privé entre Cajarc et devinez où... Saint-Cirq-Lapopie bien sûr ! Force est de constater que ce projet semble servir les ambitions électorales de certains.
A l'opposé, nous portons un projet de réouverture de la ligne qui profiterait à tous.
Rappelons que notre département possède près de 700 kms de GR entretenus et balisés dont le célèbre chemin de Saint Jacques de Compostelle, voie historique comptant de nombreux monuments, sites et tronçons d'itinéraires classés au Patrimoine Mondial de l'Unesco. Ces chemins forment un maillage offrant de multiples solutions de randonnées et il y a fort à parier que les cyclistes et randonneurs préfèreront suivre ces itinéraires plutôt que de circuler sur une voie bétonnée et qui plus est enclavée, pour une grande partie. Des perspectives de développement touristique donc très limitées par rapport à l'existant, lui, inestimable.
Une moindre contribution pour le contribuable lotois
Rappelons également que le déferrement envisagé serait irréversible, rendant ainsi une reprise du trafic ferroviaire impossible alors qu'il recèle des opportunités économiques et environnementales des plus précieuses.
Nous soutenons que la réouverture de la ligne est un investissement d'avenir avec des financements (30 M€ pour les 71 kms du réseau) portés au niveau national: RFF (Réseau Ferré de France le propriétaire), la SNCF pour la réalisation des travaux, l'entretien et l'exploitation et la Région pour sa responsabilité au niveau transports TER et donc une moindre contribution pour le contribuable lotois.
L'intégralité du réseau possède un potentiel de développement touristique incomparable (et non quelques kilomètres vendus à des intérêts privés) mais permet également de créer un lien direct avec les sites industriels de Figeac en pleine expansion (mobilité de l'emploi et transport de Fret).
La réouverture de la ligne a également pour effet de réduire les coûts d'entretien des routes (près de 26000 camions et bus en moins sur nos routes) et d'améliorer considérablement la sécurité routière (du coup, le projet de la "Véloroute" de la vallée du Lot prend tout son sens).
Enfin, pour revenir à Cahors la réouverture de la ligne aux voyageurs permet de développer une offre multimodale (création d'une véritable gare routière en lien avec les dessertes ferroviaires), de désengorger en partie la ville d'un trafic automobile devenu invivable, de développer le service public et d'ancrer résolument la commune dans une démarche moderne de transition écologique et énergétique.
Nous sommes là dans un véritable enjeu d'avenir pour les générations futures, une autre vision de la société, un autre projet politique. Celles et ceux qui défendent cette vision, ceux-là sont les voix vertes.
Pour la liste "A Cahors l'humain d'abord"
Le porte-parole La tête de liste
PH. Lac I.Eymes
Le porte-parole La tête de liste
PH. Lac I.Eymes
Pour compléter cet excellent communiqué : l'Association pour la réouverture de la ligne ferroviaire Cahors-Capdenac-Figeac tiendra une réunion publique à Cahors, à la Bourse du Travail, le jeudi 20 février à 18h30.
RépondreSupprimerBéa