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CAHORS : le Front de gauche veut «l'Humain d'abord»
Par Jean-Claude Bonnemère
«Faire en sorte que la ville soit plus solidaire, citoyenne et soucieuse d’écologie», telle est notre ambition pour Cahors, déclare Isabelle Eymes, tête de liste «À Cahors, l’humain d’abord» rassemblant des membres du Mouvement citoyen du Front de gauche de Cahors et des environs, des membres du Parti de gauche, des adhérents de la FASE (La Fédération pour une alternative sociale et écologique), des membres du PCF, du Nouveau Parti Anticapitaliste et des citoyens issus de la société civile.
Dans un premier temps Mme Eymes insiste sur le fait que la liste du Front de gauche ne fera pas d’alliance au premier tour, ni ne fusionnera au second tour « avec le Parti socialiste et tout autre parti justifiant des politiques d’austérité». Pas question de brader le programme entre les deux tours. Le Front de gauche prévient qu’il se maintiendra au second tour, sans contraintes d’alliance.
Autre élément fort signant la particularité de cette liste résolument ancrée à gauche : la mise en application des principes de démocratie participative, servant comme base de fonctionnement. Le Front de gauche veut des élus «indépendants» qui porteront les projets de la ville en concertation permanente avec le collectif de la liste et les Cadurciens. À cet égard, est dénoncée «la vulgaire lutte des places». «Nous voulons faire de la politique avec pour ligne directrice la cohérence entre nos idées et nos actes et non vivre de la politique !» insiste Isabelle Eymes.
«Prendre en main» la gestion de la ville
Mme Eymes revendique le caractère «éco-socialiste» de la démarche, qui veut sortir du capitalisme et du productivisme. Se gardant de toute utopie, elle appelle de ses vœux une pensée et une action politique radicales, «qui aillent à l’encontre des modes de production et de consommation de notre temps, qui épuisent l’être humain et l’environnement». Elle invite les Cadurciens à répondre aux défis économiques, sociaux, écologiques et démocratiques qui leur sont d’ores et déjà posés.
Le Front de gauche entend promouvoir un centre ville «désengorgé», avec la promotion des transports doux : marche, vélo… Il s’agit également de réduire une fiscalité qualifiée d’insupportable, avec une meilleure prise en compte du vieillissement, du lien entre l’élu et le citoyen, du prix de l’eau,…
Quant à la liste PS-PRG, elle n’est pas épargnée. Tour à tour les colistiers dénoncent l’austérité dont le PS s’est rendu coupable à l’échelon national et local. «Nous assistons à une paupérisation de la société, avec une montée des extrémismes préoccupante ; tout ceci, parce qu’il n’y a plus d’espoir» scandent-ils.
Au lieu de quoi le Front de gauche entend porter une vision «plus claire» de la société, se traduisant par davantage de cohérence entre les idées et les actes. Il entend proposer une alternative crédible. Voir leur blog.
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