Délib 11-14

DELIB 11 A 14 : CONTRE



Je voudrai donner la position de ACHD pour l'ensemble du budget primitif 2014 soumis au vote de ce soir.



Je constate que le budget 2014 ne comporte que peu de différences avec ceux qui l’ont précédé. Il s’inscrit dans la mauvaise logique du traité budgétaire européen, qui impose de réduire les dépenses publiques. Ces contraintes sont idéologiques et à terme, réduisent les élus à l’impuissance, leur interdisant de réaliser ce que la population attend. La diminution des dotations de l’État est aussi une mauvaise action que nous aurions souhaité vous voir dénoncer. Ce n'est pas le cas. Les cadurciens vont donc devoir faire avec.



Ce budget primitif est la traduction comptable de vos orientations politiques .
Sur les budgets annexes de l'assainissement et de l'eau , qui sont en excédent, nulle trace d'une inflexion en faveur d'une baisse tarifaire , encore moins d'une amorce de gratuité tout du moins pour l'accès à l'eau , besoin fondamental. Nous voyons même que si la consommation baisse , les ressources elles, augmentent et qu'il n'y a aucune redistribution envisagée tout du moins pour les plus démunis tout en restant dans une gestion parcimonieuse de l'eau .

Quant au budget annexe de stationnement, je tiens à souligner que tant que le stationnement dans Cahors sera considéré comme une recette venant équilibrer des dépenses , il sera impossible de limiter le trafic des véhicules dans Cahors pourtant générateur de nuisances multiples, contraire aux préconisations de l'Agenda 21 (objectif 1.3) et à la vocation touristique de la ville .


Le stationnement devrait être ré-intégré dans le budget principal et son coût , élevé il est vrai de part le parking de l'amphithéâtre, supporté par l'ensemble du budget. Ce n'est qu'à partir de là , à notre sens, qu'une véritable politique environnementale pourra être possible.

Le budget principal suit sans surprise les préconisations de la cour des comptes puisque des emprunts à hauteur de 3M d'euros sont budgétisés afin d'ajuster les dépenses aux capacités financières, dépenses prévisibles relevant de choix coûteux , fruits d'un arbitrage politique entre investissement et service à la population ( trait d'union, le Chai, fermeture école...).

Nous exprimons notre désapprobation à l’égard de la vente des biens communaux, qui sont propriété collective. L'an dernier pour 785000 euros de cessions immobilières , cette année encore pour 335 000 euros sans que l'on sache d'ailleurs de quoi il s'agit.



Donc comme nous l'avons craint lors du Débat d'Orientation Budgétaire, rien ne change, l’austérité est toujours d’actualité, votre consentement aussi, notre vote sera donc sans surprise , lui aussi, négatif.

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