Au pied du mur.



De Mars en Mars, le calendrier électoral nous invite à repenser la Démocratie et à poser un regard critique sur la manière dont nous la faisons vivre. Ainsi, à la veille de nouvelles échéances électorales, nous sommes en droit de nous demander en quoi les pratiques politiques d'aujourd'hui sont censées avoir changé, et en quoi la démocratie telle que nous la connaissons permet, plus qu'hier, de limiter les jeux de pouvoir et d'influence au profit de plus de citoyenneté.
La majorité nous vante déjà pour les Départementales "un renouveau en marche". Pourtant l'austérité qui s'applique à nos collectivités Cahors et Grand Cahors, la montée du chômage, la banalisation du travail du dimanche, la libéralisation du transport par autocar en lieu et place du rail, le dépeçage de notre ruralité par le déclassement de notre gare et les fermetures d'écoles avalisées par nos "grands élus", le gaspillage d'argent public du couteux et inutile projet de la dite "voie verte" plaident en faveur d'un changement de cap à la hauteur de la désespérance sociale qui s'est installée et qui ouvre la voie à tous les extrêmes.
On ne reconnaît jamais si bien la surdité politique qu’à son empressement à certifier qu’elle a bien entendu la protestation populaire sans rien modifier."Parler clair" ne suffira pas.

@Cahors l'humain d'abord. Isabelle Eymes

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