TAFTA : brisons la loi du silence
Les 28 gouvernements de l’Union européenne, dont le nôtre, ont chargé la Commission Européenne de négocier avec les États-Unis, la création d’un Grand Marché Transatlantique (TAFTA) sans en avoir débattu avec le parlement, c’est-à-dire avec nous, les citoyens.
Les menaces qu'il représente (affaiblissement des normes notamment sanitaires et sociales) sont un désastre pour notre modèle de société. Sécurité des aliments, AOC, équipements publics... pas un domaine ne passera au travers. Négocié en secret, ce projet ardemment soutenu par les multinationales leurs permettra d’attaquer en justice tout État qui ne se pliera pas aux normes du libéralisme. Les litiges seront traités par des groupes d’arbitrage privés et non des magistrats. Cela conduira au démantèlement de l’appareil législatif et réglementaire des 28 États de l’UE.
Du sommet de l’État jusqu'aux Conseils municipaux, les élus devront redéfinir leurs politiques publiques. Une réglementation municipale pourra être attaquée devant un groupe d’arbitrage privé si elle est perçue comme une limitation au droit d’investir.
Preuve que les politiques européennes et nationales sont intimement liées aux politiques locales.
Notre majorité municipale, comme de plus en plus de collectivités, déclarera-t-elle Cahors «zone hors TAFTA»?
@Cahors l'humain d'abord. Isabelle Eymes
Les 28 gouvernements de l’Union européenne, dont le nôtre, ont chargé la Commission Européenne de négocier avec les États-Unis, la création d’un Grand Marché Transatlantique (TAFTA) sans en avoir débattu avec le parlement, c’est-à-dire avec nous, les citoyens.
Les menaces qu'il représente (affaiblissement des normes notamment sanitaires et sociales) sont un désastre pour notre modèle de société. Sécurité des aliments, AOC, équipements publics... pas un domaine ne passera au travers. Négocié en secret, ce projet ardemment soutenu par les multinationales leurs permettra d’attaquer en justice tout État qui ne se pliera pas aux normes du libéralisme. Les litiges seront traités par des groupes d’arbitrage privés et non des magistrats. Cela conduira au démantèlement de l’appareil législatif et réglementaire des 28 États de l’UE.
Du sommet de l’État jusqu'aux Conseils municipaux, les élus devront redéfinir leurs politiques publiques. Une réglementation municipale pourra être attaquée devant un groupe d’arbitrage privé si elle est perçue comme une limitation au droit d’investir.
Preuve que les politiques européennes et nationales sont intimement liées aux politiques locales.
Notre majorité municipale, comme de plus en plus de collectivités, déclarera-t-elle Cahors «zone hors TAFTA»?
@Cahors l'humain d'abord. Isabelle Eymes
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