Plan de Sauvegarde et de mise en valeur du centre ancien

                                       Débat PSMV (pas de vote)

Nous retenons pour notre part, dans le travail complexe qui nous est présenté, matière à relever les défis auxquels nous avons à répondre en politique de la ville : écologiques, économiques, humains et démocratiques.
Le changement de modèle urbain qui peut désormais être mis en avant : restitution du patrimoine médiéval , adaptation aux enjeux urbains, et qualité d'habiter consiste un triptyque fondamental pour redynamiser Cahors et ne pas en faire une ville-musée .
Nous le soulignons d'autant plus aisément que cette vision , nous l'avons porté durant la campagne des municipales et qu'elle a recueilli une certaine adhésion auprès des habitants de  la boucle ( je rappelle que nous avons dépassé les 10% dans trois  bureaux de vote du centre ville) . Peut être ces cadurciens voulaient ils entre autre, exprimer  leur aspiration à mieux vivre la ville et à un nécessaire changement.
Il est donc urgent de mettre en œuvre une politique urbaine ambitieuse et respectueuse de l'humain et de l'environnement. Le PSMV nous apporte des éléments très intéressants en la matière.

En matière de déplacement il nous dit que : "L’objectif des centres anciens n’est plus désormais de faire quelques rues piétonnes. Aussi bien les études de circulation que les demandes des commerçants et de leur Chambre consulaire, est de viser à faire une «ville piétonne». Cela ne signifie pas de «bannir» la voiture, mais de la cantonner aux quelques voies indispensables et de limiter drastiquement les possibilités de stationnement au profit des résidents." Vous savez bien que ACHD adhère et défend cette idée. Associé à des solutions de transports collectifs et pour une part à la demande, aux modes de déplacements doux , c'est une vision qui peut être étendue à toute la boucle afin de garder une cohérence globale.

En matière de service il mets en avant le développement "du commerce de quartier lié à la fonction résidentielle". A ce sujet nous sommes étonnés de voir que le périmètre de protection commerciale n'englobe ni la rue Saint James, ni la rue nationale , ni la place de la Bourse alors même qu'elles permettent de prolonger l'axe commercial des halles jusqu'aux quais. ?

En matière d'habitat il associe «réhabilitation»,«restauration» et mise en valeur du patrimoine bâti et de l’espace public " éléments déterminants pour ceux qui choisissent de vivre en quartier ancien". Effectivement les espaces publics contribuent à l’amélioration du cadre de vie.Une fois qu'ils sont convenablement traités et mis à l'abri de la voiture ils peuvent être réinvestis par les habitants.

"un habitat atypique, la présence d’équipements, l’ambiance urbaine, l’attachement au patrimoine, l’avantage de la non- voiture" nous dit encore le PSMV "sont susceptibles d'attirer une nouvelle population".
Sur un autre plan, attribuer une parcelle de jardin collectif aux nouveaux arrivants pourraient favoriser le lien social et  compenser éventuellement le potager disparu dans la migration vers la ville.

Donc une politique volontaire d’habitat correspondant aux «besoins» des quartiers et des gens et non pas à la seule «demande» d’un marché , et bien nous l'avons également porté dans notre programme.

Enfin , en matière d'environnement "mettre en valeur le caractère exceptionnel et méconnu du paysage de la ville " participe à améliorer le cadre de vie et à favoriser le développement touristique et culturel. Sur un autre plan, les préconisations énergétiques sont d'une importance majeure tant pour les enjeux climatiques que pour le pouvoir d'achat des ménages.
Il manque tout de même à ce volant environnemental un élément important qui est celui de l'implantation de composteurs collectifs  dans les quartiers mais ça c'est un petit clin d’œil à l'agenda 21 et à M.Simon si je puis me permettre !  Tout aussi sérieusement la végétalisation de la ville est une pratique de plus en plus répandue d'abord pour lutter contre le réchauffement climatique ensuite pour reconquérir les espaces délaissés ou sous employés comme par exemple les abris bus ou les toits . N'oublions que sous les pavés,il y a la terre..


Tous ces éléments devraient donner matière à développer une gestion politique de qualité et adaptée à notre ville pour en finir avec le dépeuplement du centre ancien, le délaissement de certains quartiers et faire de Cahors une ville résiliente et respectueuse de l'humain et de l'environnement. Comme vous le voyez nous sommes dans les propositions et nous  ne manquerons pas de faire référence au PSMV dans nos argumentaires à venir .

















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